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itinéraire d'un gay noir et chrétien

itinéraire d'un gay noir et chrétien
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6 janvier 2007

Casser un cliché totalement antillais, car

Casser un cliché totalement antillais, car considéré que la france est le pays de la liberté et de la réussite. Loin de moi de dénigrer mon pays que j'aime part dessus mais je crois qu'aucun pays ne fait un homme mais c'est l'homme qui fait sa nation.

Après mon départ en france je me pris de tout faire pour comprendre ce que j'étais.

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4 janvier 2007

Encore quelques mots

Mes deux frères on une histoire assez particulière, ils n’ont que quelques années de différences mais on ne sais pour qu’elle raison ils se déteste comme chien et chat. Je ne me rappelle pas du tout depuis quand cette animosité remonte, pourtant j’ai l’impression que c’est aussi vieux que la guerre entre dieu et Satan. Parfois cette relation frise le ridicule, mais bon que dire ce sont des adolescents.

Aujourd’hui ce serra pain beurre, jambon mon arrivé est salué par ce mets  délicieux. Tout le monde se retrouvait devant la table de la salle à manger avec en main un morceau de pain, chacun restait discipliné comme à la cantine scolaire. Une ambiance que je connaissait déjà, elle m’a remémoré un passé assez proche (un an), avant ce fameux jour ou tous bascula dans ma vie.

Une nouveauté qui me marqua dès mon arrivé, c’est l’écran plat qui se trouvait à l’angle du salon. Magnifique spécimens qui semblait apporter une touche de modernité dans un décore un peu désuet. Face à cet engins nous nous sommes attroupé afin de profité de se que nous appelions mes frères, ma sœur et moi une journée cool.

Notre passion était de nous affaler sur  les fauteuils et de regarder toute la matinée les dessins animés : plus particulièrement KD2A fameuse émission de jeunesse qui pris le flambeau après planète donki qui lui succédais à mini keums qui lui à son tour remplaçait une émission culte chez les enfants  de mon époque : club Dorothée. Et d’émission en émission nous restions fidèle à la règle : mercredi, samedi et les vacances toutes nos matinées étaient entièrement consacré aux séries de jeunesse et aux dessins animés.

Soudain je me souvins des décors de la veille et je fis pris d’un élan du nettoyage. Ma cousine qui était arrivé depuis peu fut également de la partie du nettoyage. Des lustres au carrelage tout y passa. Ce souvenir de maison abandonné disparu en quelques coups de chiffons et de balai, les lustres ont été dépoussiérés et lavé, les murs lavés, le plafond complètement rangés. Mon arrivé avait donné à cette demeure une nouvelle vie tout en restant la même c’est à dire celle de mon enfance.

Cette élégante jeune demoiselle à grandit avec moi, on à tous les deux connut la construction, elle c’était des brique et du ciment moi c’était les évènements qui me forgeait un caractère. Tout comme moi elle n’était jamais achevé, comme pour encore garder espoir qu’elle sera différente dans quelques années, moi plus je grandissais et plus les éléments qui m’entoures me sembles futiles et sans plaisir. Durant cette année qui c’est écoulé j’ai essayé de savoir qui était ce jeune homme et surtout ou va t’il. Il habitait au 22 route de vie, mais  nul ne savais ce qui ce passait dans sa tête, même lui se trouvais spécial. Tout ce qu’il savait de lui c’était son nom, son prénom et d’ou il venait le reste était pour lui une grande énigme ; l’avenir était un gouffre sans début et sans fin car il ne savait pas quand le future commençait ni quand ce serra la fin. Il appréhendait alors cet instant ou il devra prendre les décisions capitales de son existence. Mais pendant quelques jours il redevenait l’enfant qu’il a toujours été, et cette sensation lui faisait plaisir. Afin que la fin de cette période ne finisse pas comme la précédente il s ‘arrangeât pour mettre les points sur les i avec sont entourage. Beaucoup de choses avaient changé dans sa vie, pas seulement dût à sa longue période en France loin de là mais parce qu’il savait que l’heure était enfin venu de dire les choses comme lui il le voit. Il avait compris depuis peut que le fait que la majorité pense pareil ne fait pas de cette pensé ou encore de cette théorie une vérité. La vérité était donc chez chaque individu jusqu'à ce qu’il soit démontré qu’il est sur la fausse route. Il avait appris également que se tromper était beaucoup mieux que de s’égarer. Ces mots furent bien sûres adaptés aux individus qui l’encadraient mais la pensée fut aussi claire pour chacun. Une fois tout mise à plat, il pouvait alors partir conquérir son monde. Dès son arrivé il c’est attelé à casser ce mythe de l’antillais qui  sort de France, il ne porta que quelques cadeaux symboliques ; mais pas une traîné de gadgets acheté chez Tati bazar.

music

3 janvier 2007

Ma mère entra dans ma chambre pour me réveiller

Ma mère entra dans ma chambre pour me réveiller et me souhaiter la bienvenue dans mon île. - bien dormis ? - hum ! pas trop mais je pense que cela dut au décalage horaire.

- Son fait plaisir que tu sois ici, bon je te laisse te remettre de ton voyage.

- Ok, à tout à l’heure.

maisonIl était maintenant neuf heure du matin quand je décida de me lever, mais j’avais encore le sommeille dans les yeux. Tout entraînant les pieds, je traversa le séjour comme si je ne l’avais jamais vue il y à quelques heures. Les rayons du soleil l’avaient transformés en palais de lumière et avait masqué toutes les imperfections que j’avais repérées la veille. C’était le miracle de la lumière naturelle, et là je me suis enfin retrouvé chez moi, dans la demeure où j’avais grandi, elle restera à jamais mon cocon. Au petit déjeuner rien n’avait changé depuis mon départ, on attendais le marchand de pain afin de pouvoir manger un bon bout avec ce qu’il y avait dans le réfrigérateur. Parfois on finissait souvent avec un morceau de pain et du beurre et cela ne dérangeait personne car outre cette situation c’est l’ambiance de cette demeure qui nous faisait vivre et prendre les simples choses comme une banalité sans importance. La maison de mon enfance n’était pas morte, mais elle renaissait à chaque levé de soleil, et nous redisais encore et encore qu ‘il n’y avait pas de lieu mieux que celui çi pour nous. Elle était d’un jaune école, avec une casquette bleu, assise au milieu d’un tapis de verdure, elle semblait admirer inlassablement le ciel bleu et comptait les oiseaux. Si elle avait un nom je l’aurais sûrement appelé marguerite à cause de sa douceur et de sa paix. La maison de mon enfance n’est pas le paradis, mais c’est la maison des anges, intérieur pastel, carrelage blanc contrasté d’un joint noir, ouverture plein sud. Le bois dont sont fait les meubles semble s’harmoniser autour d’une teinte de pin. Il est vrai que cette maison restera à jamais celle de mes rêves et de ma paix spirituel , elle reste quand même habité par des êtres humains et par dessus tout par des enfants, de sacrés enfants ! Ils font de cette maison un vrai forum de rythme, de cris, de pleures, mais aussi de joie. Cela est parfois très animé, mais je crois qu’on ne pourrait pas vivre sans cette agitation qui nous caractérise et qui fait notre identité. Les batailles y sont nombreuses, les insultes fustiges, parfois la haine se ressent, on arrive même jusqu'à atteindre le dégoût des autres. Mais quand le soir arrive on se retrouve tous autour d’une assiette et de la télévision comme si la journée n’avait jamais été, les pire ennemis se retrouve côte à côte, ceux qui on insulté s’amuse sur la même musique, ou encore celui qui traitait l’autre de tous les noms d’oiseau lui demande conseil sur un devoir. Voilà pourquoi je dis que la maison de mon enfance n’est pas le paradis mais la maison des anges, ces anges qui sont à la fois démoniaque mais ce transforme rapidement en ange de lumière. Bip, bip, bip, un cloisonnement infernal nous avertissait de l’arrivé du marchand de pain et là, c’est la ruer : un pain, deux baguettes s’écrit mon frère.

2 janvier 2007

Chapitre I

65663_1164750456_1Tic, tac, tic…ce bruit incessant se martelait dans ma tête comme un marteau sur une enclume. Soudain j’ouvris les yeux et j’étais retourné dans mon île. Il était cinq heures du matin, et avec le décalage horaire la nuit restait encore présent dans mes paupières.

Je me suis lever afin d’observer à nouveau ce lieu d’où j’étais parti.

Les murs étaient jaunis, mes tableaux étaient toujours à leurs places. Au centre de la pièce trônait un tapis aux poils courts avec des teintes pastel, qui s’harmonisaient avec les canapés.

La salle à manger est resté identique : toujours à demi rangé, les lustres avaient ramassés toute une année de poussières, et les insectes tropicaux restaient prisonnier des nombreuses toiles d’araignées.

Je me rendis enfin à la cuisine, grande pièce où tous les meubles occupaient l’ensemble des murs laissant un vide immense au centre. Les placards sont toujours inexistants, les batteries de cuisines n’ont pas changé. Au fond de cette immense pièce je commençais à percevoir ce qui m’a réveillé. Ce tic tac provenait du congélateur qui s’était déréglé, qui lui non plus n’avait pas changé à l’exception de ce bruit affreux.

Face à cette atmosphère que j’ai fuit mais qui m’a créer et qui me nourrie, je me suis posé cette question : qui est tu  ? Je fus rempli de peur, celle d’être pauvre, car la pauvreté est un chemin où on est à la merci des gens et du destin, et ceux qui nous environnait étaient des personnes assez particulières, ils étaient parfois plein d’amour mais aussi méchant que le grand Lucifer. Hors mis la peur d’être pauvre j’ai également peur de ressembler à ces gens, pas à ma famille en particulier mais à cette catégorie d’individus que j’ai côtoyé et qui m’a effrayé.

Comment les décrire ?

Ils sont généreux, proches, semble compatir, ce soutenir. Ils mangent à votre table, dégustent votre vin, s’assoie chez vous, participe à vos dîner de famille, prennent position dans l’éducation de vos enfant... Ensuite, ils vous invite et vous faite de même, vous participé à leur jeux qui n’est pas véritablement provoqué. Et de fil en aiguille c’est un engrenage  immense que personne ne peut rompre, les générations ce suivent et jouent encore au jeu de l’opportunisme ou plus comme on dit dans le jargon bactériologique commensale : qui vit avec ! Jusqu’au jour ou ils se multiplies deviennent trop importants et c’est le nombre qui vous tue.

Ces roues d’engrenages tourneront encore et encore jusqu’au jours ou l’on arrive sur une dent ou encore une portion qui semble différent. Il aurait une autre forme, qui ferrait sauter l’engrenage infernal. Grâce à cette anomalie le reste de la chaîne serra modifié, elle prendra alors une autre configuration, pas totalement celle de l’intrus, ni celle d’avant.

Elle aura simplement acquit une légère mutation. Cette dernière engendrera tous un processus de remise en question et pourra perdurer dans le temps ou si la cassure n’est pas assez brutale, la mutation finira par disparaître. Dans cette histoire je suis l’élément différent, qui doit imposer pour changer les générations qui suivront. Qui sait quand l’occasion se représentera à nouveau. Après cette courte visite de ma demeure de toujours, je pris place sur le vieux canapé le nez en l’aire et  je me remis à penser au temps passer, aux rêves évanouies. J’essayais de m’imprégner du lieu en me posant les bonnes questions. Pas celles qui nous font tourner en rond pendant des années, ni celles qui voudront remettre en cause notre passé mais celle qui s’ouvrent à l’avenir.

Pendant un instant le bric-à-brac de ma tête c’était arrêté, cette machine infernal qui ne stoppait jamais  venait de faire un break.  Et tout me  paru plus clair, le pourquoi des choses, pourquoi certains avaient succès et réussites et d’autre que des lamentations ; ce qui faisait que le sud était plus pauvre que le nord ou encore pourquoi nous hommes de couleurs nous devons nous battre plus que les autres.

Il m’a fallut un départ, un an de galère et un retour pour comprendre un mot : vie.

Pouvoir saisir de façon simple ce qui fait que nous sommes vivant.

Un sourire c’est esquissé de mes lèvres comme si j’avais vue un ange. J’avais enfin mis la main sur cette folie qui alimentait ma machine intellectuelle. Et là, enfin je dormis comme jamais, mes paupières étaient prisent  de lourdeurs, mes oreilles n’entendaient plus ces bruits qui me tourmentaient, je l’avais enfin trouvé.

1 janvier 2007

Moi

photo_france___concour_sleep_art_shaow_octobre_2006__005L'être que j'appelle moi est né en plein mois de septembre dans une île des Caraïbes, de père et de mère issu de la bourgeoisie caraïbeen. Bien que mes ancêtres aient été baigné dans le luxe, je me retrouve dans une famille remplis de principe nobles et chrétiennes avec une richesse aussi nul que le rmi pour seul source de subsistance. Ma peau ébène fut balayé par le soleil des tropiques. Bref histoire banal dans un petit village, avec pour acteur une père,une mère et une soeur; Mais l'être que j'appelle moi, est né sous le signe des étoiles celui de la chance et de la réussite. Depuis jeune enfant on m'appelait le beau bébé, ma corpulence faisait déjà de moi un être particulier. Durant toute mon enfance je grandi au sein de cette famille chrétiennes protestante où règne un  père dure et austère. La loi, le référence et les principes c'était lui, celui qui osait défier son jugement subissait sa foudre. Mais depuis 6ans mon regard semblait ignorer toutes les filles et s'attachait aux hommes qui m'entouraient, encore une différence.

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