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itinéraire d'un gay noir et chrétien
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3 janvier 2007

Ma mère entra dans ma chambre pour me réveiller

Ma mère entra dans ma chambre pour me réveiller et me souhaiter la bienvenue dans mon île. - bien dormis ? - hum ! pas trop mais je pense que cela dut au décalage horaire.

- Son fait plaisir que tu sois ici, bon je te laisse te remettre de ton voyage.

- Ok, à tout à l’heure.

maisonIl était maintenant neuf heure du matin quand je décida de me lever, mais j’avais encore le sommeille dans les yeux. Tout entraînant les pieds, je traversa le séjour comme si je ne l’avais jamais vue il y à quelques heures. Les rayons du soleil l’avaient transformés en palais de lumière et avait masqué toutes les imperfections que j’avais repérées la veille. C’était le miracle de la lumière naturelle, et là je me suis enfin retrouvé chez moi, dans la demeure où j’avais grandi, elle restera à jamais mon cocon. Au petit déjeuner rien n’avait changé depuis mon départ, on attendais le marchand de pain afin de pouvoir manger un bon bout avec ce qu’il y avait dans le réfrigérateur. Parfois on finissait souvent avec un morceau de pain et du beurre et cela ne dérangeait personne car outre cette situation c’est l’ambiance de cette demeure qui nous faisait vivre et prendre les simples choses comme une banalité sans importance. La maison de mon enfance n’était pas morte, mais elle renaissait à chaque levé de soleil, et nous redisais encore et encore qu ‘il n’y avait pas de lieu mieux que celui çi pour nous. Elle était d’un jaune école, avec une casquette bleu, assise au milieu d’un tapis de verdure, elle semblait admirer inlassablement le ciel bleu et comptait les oiseaux. Si elle avait un nom je l’aurais sûrement appelé marguerite à cause de sa douceur et de sa paix. La maison de mon enfance n’est pas le paradis, mais c’est la maison des anges, intérieur pastel, carrelage blanc contrasté d’un joint noir, ouverture plein sud. Le bois dont sont fait les meubles semble s’harmoniser autour d’une teinte de pin. Il est vrai que cette maison restera à jamais celle de mes rêves et de ma paix spirituel , elle reste quand même habité par des êtres humains et par dessus tout par des enfants, de sacrés enfants ! Ils font de cette maison un vrai forum de rythme, de cris, de pleures, mais aussi de joie. Cela est parfois très animé, mais je crois qu’on ne pourrait pas vivre sans cette agitation qui nous caractérise et qui fait notre identité. Les batailles y sont nombreuses, les insultes fustiges, parfois la haine se ressent, on arrive même jusqu'à atteindre le dégoût des autres. Mais quand le soir arrive on se retrouve tous autour d’une assiette et de la télévision comme si la journée n’avait jamais été, les pire ennemis se retrouve côte à côte, ceux qui on insulté s’amuse sur la même musique, ou encore celui qui traitait l’autre de tous les noms d’oiseau lui demande conseil sur un devoir. Voilà pourquoi je dis que la maison de mon enfance n’est pas le paradis mais la maison des anges, ces anges qui sont à la fois démoniaque mais ce transforme rapidement en ange de lumière. Bip, bip, bip, un cloisonnement infernal nous avertissait de l’arrivé du marchand de pain et là, c’est la ruer : un pain, deux baguettes s’écrit mon frère.

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